Umlaut Festival 2024 - Umlaut records

Le Festival Umlaut revient du 26 au 28 avril 2024 à la Gare XP !

LA GARE XP : 18 Bd Sérurier, 75019 Paris / Open pricing, no reservation.

VENDREDI 26 AVRIL – 20H30

VOUS – Chansons traditionnelles revisitées

Olga Kozieł (voix), Maria Stępień (violon), Sébastien Beliah (contrebasse) Hannes Lingens (percussions)

Partir des chants traditionnels de Pologne pour en faire un terrain de jeu à l’improvisation. Trouver un territoire commun qui traverse les âges et fait fi des cartes et frontières. Chercher à revenir au chant primaire, celui qui aurait inspiré toutes les chansons. Aller là où instruments et voix ne font plus qu’un. Avec comme point de départ le dialogue musical débuté il y a plus de dix ans entre Olga Kozieł et Sébastien Beliah, le duo ouvre aujourd’hui la porte de cet espace pour y inviter Maria Stępień et Hannes Lingens.

Photo : @Wacław Szpakowski

CHACONNES – Chaconnes d’hier et d’aujourd’hui

Yannick Guédon (voix), Amaryllis Billet (violon), composition de Jean-Sébastien Bach et de Karl Naegelen

Dans ce programme, une pièce pour voix seule créée pour le festival est mise en regard d’un grand classique du répertoire violonistique. Progresser lentement, au gré de souffles, de sifflements et d’harmoniques. Laisser le temps à l’écoute de se faufiler entre les pas d’une danse imaginaire. Écrite en lien avec les territoires sonores de Yannick Guédon, cette œuvre polyphonique pour voix seule est centrée sur une exploration des harmoniques. Amaryllis Billet interprète la chaconne issue de la 2ème partitia de Bach, un des grands classiques du répertoire pour violon. Le compositeur d’Eisenach, en véritable alchimiste de l’instrument, a insufflé au violon une multiplicité de voix qui se déclinent sur une basse obstinée – tantôt entendue, tantôt sous-entendue… traçant comme une ligne en pointillé de l’écoute.

Photo : @Thomas Bernardet

SBATAX + GROSS – Electrospires

Bertrand Denzler (saxophone ténor), Antonin Gerbal (batterie), Jean-Philippe Gross (dispositif électroacoustique)

Sbatax (Denzler-Gerbal) invite Jean-Philippe Gross. Au croisement de la musique électronique et instrumentale, les trois musiciens se concentrent sur un flux persistant, alimentant la vitesse de motifs et de fragments qui s’entremêlent, se superposent, se transforment et se réinjectent pour créer des cycles et des spirales.

Photo : @Ignacio Dansillio @Greff

SAMEDI 27 AVRIL – 20H30

JOEL GRIP & SEYMOUR WRIGHT – Tending, extending and ending standards

Seymour Wright (saxophone alto), Joel Grip (contrebasse)

Joel Grip, contrebasse, et Seymour Wright, saxophone alto, jouent en duo. Des standards qui s’enchaînent, se prolongent et se terminent.

STRANGE STRINGS – Ensemble de cordes Umlaut

Composition de Katt Hernandez
Amaryllis Billet, Sebastien Beliah, Pierre-Antoine Badaroux, Eve Risser, Antonin Gerbal, Joel Grip, Olga Koziel, Maria Stępień, Bertrand Denzler, Manu Scarpa (instruments à cordes)

En 1966, alors qu’il aperçoit un assemblage hétéroclite d’instruments à cordes dans la vitrine d’un magasin d’antiquités, le compositeur-penseur-pianiste-chef d’orchestre-poète Sun Ra conçoit l’idée d’une composition qui serait une “expérience de l’ignorance”. Il achète alors l’ensemble des instruments (européens ou extra-européens, à cordes pincées ou frottées) et les apporte à ses musiciens.
En remettant aux musiciens des instruments qu’ils ne maitrisent pas (ils sont principalement instrumentistes à vent), Sun Ra s’offre la possibilité d’une musique inouïe, brute, libérée de tout passé et résolument tournée vers le futur et l’ailleurs. Les pistes “Strings Strange” et “Strange Strange” gravées dans l’album Strange Strings en témoignent.
Le collectif Umlaut passe aujourd’hui commande à la violoniste et compositrice américaine Katt Hernandez pour revenir sur cette oeuvre singulière, et approfondir une réflexion sur l’histoire, la notation, le spontané, le prédéfini et l’imaginaire sonore.

RED DESSERT EXPERIENCE – Strange floor

Mélissa Hié (djembé, balafon), Ophélia Hié (balafon, percussions), Tatiana Paris (guitare), Emmanuel Scarpa (batterie), David Merlo (basse), Eve Risser (piano), et invités surprises

Dessert dansant orchestral et rouge dans une forme Umlaut

DIMANCHE 28 AVRIL – 19H00

RÉCIFS/ÉTOCS – Transe de salon

Composition de Joris Rühl
Joris Rühl, Léa Castello, Thibaud Tupinier, Alexandre Morard (clarinette)

Avec Étocs, Joris Rühl conclut un diptyque consacré au quatuor de clarinette entamé l’an dernier par son premier volet Récifs. Il y élabore un univers minutieux et hypnotique dans lequel son goût pour l’exploration instrumentale associé à la précision temporelle permise par ses partitions vidéos suscitent mille et une surprises pour l’oreille. Récifs propose à l’auditeur une expérience d’hypnose, l’incite à s’abandonner à une perception floue de la temporalité, le temps d’une traversée de plus de vingt minutes. Étocs est composé d’une série de cinq parties enchaînées, pour une durée totale d’environ 30 minutes ; ce volet prolonge l’expérience méditative, mais les couleurs successives de ces cinq moments animeront le tableau général avec plus de vivacité. Chacune de ces miniatures explorera un état sonore bien défini et distinct des autres, comme autant d’étocs, ces protubérances rocheuses à proximité des rivages, dont les figures – progressivement révélées ou escamotées au gré des marées – sont singulières mais dont on sait qu’ils sont reliés entre eux au sein d’un ensemble géologique cohérent.

OCCAM XXII – Chant harmonique

Composition d’Eliane Radigue
Yannick Guédon: voix

OCCAM XXII fait partie du cycle OCCAM OCEAN composé de solos, de duos jusqu’à des pièces pour orchestre. Chaque pièce est un moment d’échange et de partage entre la compositrice et les musicien·ne·s. Ensemble, iels cherchent un nouveau schéma de communication intuitif, là où ne peut être utilisé aucun système de notation. L’instrument devient un corps dont le musicien explore la résonance de l’infime au maximum, le large spectre de ses ondulations vibratoires, « des grandes houles profondes aux vaguelettes des beaux jours d’été » précise Eliane Radigue.

“Ma rencontre avec Éliane Radigue naît de notre goût commun pour la variation infime de timbres, mais aussi pour l’étirement, l’épanouissement d’un phénomène sonore en forme musicale. On pourrait dire que OCCAM XXII naît d’une rencontre nourrie d’attentions. Une attention aux micro-variations de timbres, aux harmoniques qui flottent au-dessus d’une fondamentale, mais aussi, au-delà du son, une attention à la situation telle qu’elle est en train de se créer dans le moment du concert.” Yannick Guédon

Photo : @Eleonore-Huisse

SOLO IMPROVISATION –Violon, scordature Fa# et voix (de temps en temps)

Katt Hernandez (violon, voix)

Katt Hernandez donne des concerts d’improvisation en solo depuis de nombreuses années, à travers une forme de langage fou en constante évolution, puisé dans une grande variété de musiques acoustiques, électroniques et marginales du monde entier

GARENNE – Bal massif central

Clémence Cognet (violon et voix), Noëllie Nioulou (violon, violoncelle et voix)

Le duo Garenne nait en 2008 se nommant alors “Les Poufs à Cordes” suite à une rencontre au sein de l’association Les Brayauds. L’envie de travailler le répertoire des musiciens et musiciennes du massif central est apparu très rapidement et donna naissance à un bal. En 2013 Les Poufs à Cordes enregistrent leur premier disque produit par l’AEPEM et enregistré par Aurelien Tanghe. Celui-ci vient fixer plusieurs années de pratique d’un repertoire éprouvé à de nombreuses reprises lors des bals. Par la suite elles vont faire la proposition au duo «D’en Haut» de la compagnie HART BRUT de créer ensemble un répertoire de concert autour des musiques d’auvergne et de Gascogne et ainsi commencer l’exploration de nouvelles matières sonores dédiées à une musique exclusivement de concert. En 2021 elles fondent avec les groupes Bourrasque et Bòsc le collectif de musiciennes LA CRUE, et se détachent de leur nom « Les Poufs à Cordes» qui devient « Garenne».